Pièce de 2 euros 2013 : Histoire, caractéristiques et valeur aujourd’hui

Pièce de 2 euros 2013 : Histoire, caractéristiques et valeur aujourd’hui #

Origine et signification de la pièce de 2 euros 2013 #

Plusieurs pays de la zone euro ont frappé des pièces de 2 euros en 2013, chacune portant sa propre identité iconographique et une signification rattachée à des événements marquants. Ce millésime a vu l’émission de multiples pièces commémoratives célébrant des anniversaires historiques ou des institutions nationales emblématiques. Chaque émission est le reflet d’une volonté politique ou culturelle de mettre en avant une thématique nationale ou européenne.

En Belgique, la pièce commémorative de 2 euros 2013 honore le 100e anniversaire de l’Institut royal météorologique. Sur cette pièce, le nombre « 100 » occupe le centre du visuel, flanqué de symboles relatifs à la météo : soleil, isobares, gouttes de pluie et flocons de neige. Les émissions en Grèce mettent à l’honneur le rattachement de la Crète à la Grèce, tandis que la Slovaquie rend hommage à Cyrille et Méthode, figures majeures de son histoire culturelle. Ces choix témoignent d’une volonté de valoriser le patrimoine spécifique à chaque pays de la zone euro et d’offrir aux collectionneurs, comme aux citoyens, une dimension mémorielle forte.

  • Belgique : centenaire de l’Institut royal météorologique
  • Grèce : rattachement de la Crète à la Grèce
  • Slovaquie : 1150e anniversaire de la mission de Cyrille et Méthode
  • Finlande : 150 ans de la monnaie finlandaise
  • Autres États membres : frappes courantes ou commémoratives selon la politique monétaire interne

Chaque pays choisit sa propre thématique, donnant ainsi une dimension plurielle à la collection des pièces de 2 euros 2013. Cette diversité enrichit l’intérêt numismatique et historique de ces monnaies.

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Spécificités techniques et éléments de reconnaissance #

Les pièces de 2 euros 2013, qu’elles soient commémoratives ou courantes, présentent des caractéristiques physiques standardisées à l’échelle européenne. Elles sont bimétalliques, constituées d’un cœur en maillechort à triple couche et d’un anneau en cupronickel. Ces alliages garantissent résistance et longévité.

  • Poids : 8,5 grammes
  • Diamètre : 25,75 mm
  • Épaisseur : 2,2 mm
  • Orientation : médaille (l’avers et le revers sont alignés verticalement)
  • Tranche : finement striée, généralement ornée d’une inscription spécifique au pays émetteur

Les détails de la frappe varient selon l’atelier monétaire, mais certains éléments sont invariables pour les reconnaître : la mention de l’année 2013, la présence de douze étoiles de l’Union européenne sur l’anneau extérieur et, pour les commémoratives, un visuel distinctif sur l’avers. La qualité du relief et la finesse des inscriptions sont des indices fiables pour authentifier une pièce.

La combinaison de ces éléments physiques assure une identification précise et permet d’écarter les exemplaires douteux ou altérés.

Différences entre pièces courantes et commémoratives 2013 #

Les pièces courantes de 2 euros 2013 sont destinées à la circulation monétaire quotidienne et présentent le design national propre au pays émetteur, associé au revers commun de la zone euro. Leur émission répond à des besoins économiques et de renouvellement du stock monétaire. À l’inverse, les pièces commémoratives désignent des émissions limitées, célébrant un événement historique, une figure nationale ou une institution.

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  • La Belgique honore l’Institut royal météorologique, illustré par des éléments météorologiques stylisés (isobares, soleil, gouttes)
  • La Grèce propose un visuel consacré au rattachement de la Crète, avec des symboles propres à l’île
  • La Slovaquie met en scène Cyrille et Méthode, deux saints évangélisateurs, entourés de mentions nationales

Les pièces commémoratives sont le fruit d’un choix politique ou culturel spécifique. La portée symbolique de ces émissions dépasse le simple cadre monétaire pour toucher à la mémoire collective et à l’affirmation identitaire. Les thèmes choisis sont généralement inédits, renforçant l’attrait de ces éditions limitées auprès des collectionneurs.

La distinction s’effectue aussi par le nombre d’exemplaires frappés : les éditions commémoratives affichent souvent un tirage plus restreint que les monnaies courantes, ce qui influence directement leur diffusion et leur valeur.

Valeur de collection et facteurs qui influencent le prix #

La valeur de collection d’une pièce de 2 euros 2013 dépend de plusieurs paramètres essentiels : sa rareté, la qualité de conservation, la nature du tirage et le contexte d’émission.

  • Rareté : un faible volume d’émission, comme pour certaines commémoratives slovènes ou finlandaises, accroît la demande
  • Qualité : une pièce en état « fleur de coin » (non circulée, sans défaut) voit sa cote grimper dans les catalogues spécialisés
  • Édition limitée : certaines pièces tirées uniquement en coffret BU/BE (Brillant Universel/ Belle Épreuve) atteignent des prix élevés sur le marché
  • Pays émetteur : la popularité et l’histoire du pays jouent un rôle, les émissions de petits États étant généralement plus recherchées

Les valeurs varient selon le marché et l’origine de la pièce : en 2024, la 2 euros « Institut royal météorologique » de Belgique s’est échangée en qualité neuve entre 3 et 6 euros, tandis que des tirages moins diffusés de Slovaquie ou de Finlande ont pu dépasser 10 euros en boutique spécialisée. Les coffrets émis par les Monnaies nationales se vendent à des tarifs encore plus élevés, en raison de leur finition et du faible nombre d’exemplaires.

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La dynamique du marché numismatique évolue en fonction de la demande et de l’état des pièces proposées. Il nous semble essentiel de toujours miser sur la transparence : vérifier le tirage, l’authenticité et la provenance reste la clé d’un placement réussi en monnaies euro.

Reconnaître et éviter les contrefaçons de pièces de 2 euros 2013 #

Face à l’engouement pour les pièces de 2 euros 2013, des contrefaçons sont régulièrement signalées sur le marché européen. Identifier une monnaie authentique impose un examen attentif de plusieurs paramètres objectifs.

  • Vérifier la qualité du relief : les détails des motifs (profil, soleil, inscriptions) doivent être nets et précis
  • Examiner la tranche : chaque pays dispose d’une inscription ou d’une ornementation spécifique (étoiles, textes, symboles) difficile à reproduire avec exactitude
  • Contrôler le poids et les dimensions : tout écart notable signale un problème potentiel
  • Observer la couleur et la texture : la bimétallisation doit être franche, sans bavure, ni dissymétrie
  • Privilégier l’achat auprès de professionnels reconnus ou en numismatique, bannir les transactions anonymes en ligne

L’authentification s’effectue aussi par comparaison avec une pièce certifiée. Se familiariser avec les éléments graphiques propres à chaque émission permet de repérer rapidement une falsification. Nous recommandons, avant tout achat ou revente, de recourir à des outils spécialisés (calibre, balance de précision) et de demander un certificat d’authenticité lorsque la valeur de la pièce le justifie.

Selon notre expérience, adopter une politique de vigilance accrue et s’informer sur les dernières alertes de contrefaçon protège efficacement l’investisseur comme le collectionneur. Cet aspect, souvent négligé, constitue l’une des étapes les plus déterminantes pour conserver la valeur et l’intégrité de votre collection.

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